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Rencontres Improbables 7

Festival de performances Bayonne-Anglet-Biarritz

2012
France

Les artistes en ont dit…

 

” J’aime le rappeler, comme pour ne jamais l’oublier et que cela soit bien lové dans nos âmes : ce festival de performances Rencontres Improbables est avant tout une cour de récréation offerte aux artiste, au public qui viennent y partager leurs jeux un peu fous. C’est l’espace de tous les possibles, de toutes les rencontres…” 

Kristian Frédric - Directeur artistique

 

“ C’était un moment particulier, un moment de rencontres, un temps de rencontres multiples : les villes, les lieux, les autres … Le temps rencontre surmultiplié avec les spectateurs, les artistes … Le temps
Rien n’est moins sûr que l’improbable, rien de moins rassurant et pourtant tout est là, mis à la portée des artistes, des spectateurs pour créer, pour penser, re-penser en permanence; l’improbable se produit, la moindre certitude vole en éclats que chacun reçoit sans retenue, avec la gourmandise de découvrir, de se découvrir “
Richard Laillier

“ J’étais très heureux et enchanté de participer pour la première fois au Festival des Rencontres Improbables. Ce fut très enrichissant de partager son art avec celui des autres. Pour ma part, ce fut un mélange entre les sculptures et peintures d’Anne Bothuon, et une danse improvisée sur une musique du trio Joubran. Le but de ma performance était de parcourir une danse éphémère avec le public au travers d’autres univers plastiques et esthétiques. L’accueil des organisateurs fut des plus agréable.“
Jody Etienne

” Les petits festivals deviennent de plus en plus petits et les grands de plus en plus grands… mais pour faire un art accessible à tous et un art sans formatage, il faut maintenir un art de proximité et surtout une gratuité … et ce festival remplit cette mission avec à la fois du sérieux et de l’amour des arts vivants. Ce qu’il faut signaler, c’est sa particularité qui consiste à mettre en lumière l’art de la performance qui est trop souvent un concept flou et considéré comme mineur. En France, ce genre de festival tend à disparaître sans en mesurer les conséquences. Une nivellation vers le bas qui confondrait la star ac’ avec de l’art, ce qui serait un désastre pour l’avenir de nos enfants…
Les rencontres improbables portent bien leur nom… des rencontres. avec une équipe enthousiaste, avec un public nombreux et avec d’autres artistes. L’échange est le ciment de notre vie sociale et pour les artistes, un festival ou un théâtre est le lieu à la fois social et professionnel de l’artiste. C’est ici que l’on rencontre d’autres artistes qui sont toujours des stimulateurs pour avancer et parfois ces rencontres se muent en collaborations… ce qui est beau ici, c’est la dimension humaine du festival.. Pour tout cela et encore… merci ! Longue vie aux rencontres improbables !!! ”

Yann Marussich

“ Les Rencontres Improbables portent bien leur nom, imaginer la rencontre entre le Japonais Gyohei Zaitsu et notre Txalaparta basque, c’est le talent, la curiosité, l’ouverture d’esprit d’ Antoine Bataille et Kristian Frédric. Cela démontre que «l’universel c’est le local moins les murs», ces frontières que nous abattons chaque fois que la rencontre est possible, pour aussi improbables quelles soient. “

Jean Claude Enrique

“ J’ai pu faire une expérience très intéressante sur scène grâce à tous les éléments qui s’y trouvaient ensemble. Je ne connaissais pas vraiment le travail de chaque musicien et ça a été une belle surprise. L’image et le chant que les musiciens ont apportés m’ont surpris aussi. De ma part, j’ai choisi de mettre quelques costumes et objets sur scène, j’ai décidé de maquiller tout mon corps en blanc, préparé la lumière au dernier moment, et j’ai mis mon corps sur scène sans savoir quel mouvement allait naître pendant le spectacle... Ça a été une rencontre bien improbable et fort sympathique entre mon corps et tout ce qui était là. “

Gyohei Zaitsu

“ Je dois biens dire que ce festival m’a comblé à tous points de vue. Tant par l’accueil (qui a été formidable !) que par les conditions de jeu. L’équipe était vraiment très à l’écoute et les moyens mis en place bien plus qu’à la hauteur. Pour ce qui est des prestations, j’ai vraiment pris beaucoup de plaisir à jouer tant au Studio New-York qu’au Chapiteau lors de la soirée de clôture où se fut un régal de côtoyer danseurs et acteurs. Quant au studio, c’est la spontanéité qui m’a énormément plu, je m’y suis vraiment senti très libre.Ce festival m’aura permis de rencontrer des artistes que je n’aurai peut-être pas croisés autrement et j’en suis très heureux.“

Pierre Guénard - RADIO ELVIS

“ Pour moi, le festival Rencontres Improbables a été un moment rare, l’endroit d’un terrain de jeu où chacun d’entre nous a eu la chance de pouvoir envoyer en l’air de drôle d’objets artistiques non identifiés et tout cela devant les yeux et avec des gens d’une extraordinaire bienveillance. C’est d’ailleurs sans doute pour cela qu’il y a là des moments d’une grande intensité. En fait ce n’est pas si fréquent de pouvoir être dans cette situation réelle de jeu, de pouvoir retrouver cet espace particulier qui a pour nom l’enfance de l’art. Le festival rencontre improbable est une oeuvre d’utilité publique, un festival où il n’y a plus vraiment d’acteurs, de spectateurs mais un temps d’osmose entre des gens qui ont une préoccupation pour une chose qui ne sert absolument à rien : l’art. Cela rappelle l’idée des surréalistes qui disaient : L’art ne sert à rien c’est pourquoi il doit être nécessaire. “

Thierry Jozé

Quelques mots sur le festival
par Antoine Bataille

 

”Je ne cherche pas je trouve” disait Picasso.

C’est précisément ce qu’offre les Rencontres Improbables. Bien plus qu’un festival présentant confortablement des trouvailles à posteriori, il s’agit d’un temps sans équivalent pendant lequel des artistes sont invités à «trouver» là... devant nous. Je ne connais d’autres espaces, où scène et salle sont réunies dans un même état d’explorateur, la torche à la main. En témoigne l’ardeur de tous les intervenants ayant traversé cette septième édition. Aussi confirmés et sollicités soient-ils, leur passage au Pays Basque semble les avoir nourris, remués, changés plus que toute autre expérience artistique de par le monde. Immergés le temps d’une performance aux antipodes de leurs habitudes, de leurs repères, ils goûtent à des sensations inédites aussi déstabilisantes que fertiles. Ils trouvent et se trouvent... ”Il faut essayer, aller voir... On a un peu peur, on a même bien peur, mais on est allé voir...” disait Brel. Dans un même élan, un même frémissement, spectateurs et artistes viennent «voir» ce qui jaillit de chaque rencontre. C’est certainement une explication de l’osmose et de la complicité qui les unit. La découverte se fait ensemble. Les apparitions se dénichent à l’unisson et le dialogue qui se prolonge après chaque performance n’en est que plus passionnant. En témoigne l’engouement du public palpable à chaque rencontre, la curiosité croissante d’une performance à l’autre. Que ce soit, pour la forme sans cesse renouvelée du Studio New York ou pour les plongées dans l’inconnu, les spectateurs semblaient étreindre les «Rencontres» avec une excitation perpétuelle. Tout ceci est rendu possible par les iconoclastes entremetteurs que sont les Lézards qui Bougent. Il font se rencontrer plasticien(ne)s, comédien(ne)s, vidéastes, danseur(euse)s, musicien(ne)s, envies et désirs, rêve et réel dans des conditions telles que toute appréhension se mue en quiétude, que toute crainte se change en plénitude. Ces explorations se font aussi au grand jour avec une conscience du monde d’une rare acuité. En témoigne La plante humaine du sculpteur québécois Jacques Huet offerte sans fard aux habitants des Hauts de Bayonne avec autant d’exigence que de générosité. En témoigne toutes les actions menées au sein des établissements scolaires en lien avec les expositions et les performances. Instants d’échanges aussi précieux pour les élèves que pour les intervenants. ”Je ne sais ce que je vois qu’en travaillant” disait Giacometti. C’est ce vide inexploré qui fait l’or des «Rencontres». Cet envol dans le vide qui effraye habituellement tout programmateur. Cette absence de filet qui rend la beauté aux funambules. Cette page blanche si précieuse d’où surgit la plus vive intuition. Cette nudité d’ordinaire dissimulée au public. Ce vide à emplir qui a comblé artistes et spectateurs.

 

Antoine Bataille Artiste associé 

Articles de presse

Les prix du festival

 

Président du jury : Gianmarco Toto

Membres du jury : Nadine Mangeret, Brigitte Guimbretière, Valérie Hiribarren, François Douan, Johanne Toulouse, Jean-Paul Guimbretière, Mathilde Bauthier.

 

Le jury a décerné le ”Philippe Léotard prix spécial du jury 2012” à la performance STUDIO NEW-YORK avec Mika Benet - Soo Lee - Antoine Bataille - Jérôme Favarel - Pierre Marcon - Gianmarco Toto - Julen Achiarry - Kristian Frédric - Thierry Jozé - Sébastien Bouhana - Isabelle Horovitz - Richard Laillier - Marie- Anna Kroutilin - Nadine Mangeret - Radio Elvis - Yan Renaut - Frank André

 

Le jury a décerné le prix ”Philippe Léotard des Black Boxes 2012” au film PULSE de Stephen Dean

 

Le jury a décerné le prix ”Philippe Léotard de l’originalité 2012” à la performance QUELQUE CHOSE DE LA TERRE avec Robert Kéramsi - Xabier Erkizia - Sébastien Bouhana

 

Le jury a décerné le prix ”Philippe Léotard Grand Prix du Jury 2012” à la 2012” à la performance QUELQUE CHOSE DE L’AU-DEDANS avec Gyohei Zaitsu - Ttipia ta Txomin Txalaparta - Antoine Bataille 

LE FESTIVAL RENCONTRES IMPROBABLES 7 C’ÉTAIT AUSSI … .

 

5 black-boxes dans lesquelles vous avez pu découvrir les performances vidéo de nombreux artistes invités.

Douglas Cabel et Louis Manuel Sanchez ont présenté une installation proposant une expérience visuelle au spectateur dans le hall de la mairie d’Anglet. De nombreux étudiants ont eu spécialement accès à certains films présentés au sein des bibliothèques universitaires, ainsi, l’animation intitulée Big Bang Big Boom du collectif Blublu, Seb Caudron et Mano Solo pour leur film d’animation La longue marche de l’ennui.

La bibliothèque de l’Université de Bayonne a accueilli le court-métrage Pulse de Stephen Dean.

 

La Famille Improbable a été présente encore cette année, avec de nouvelles histoires tirées de textes extraits de Je m’appelle Louise de Marie Bataille et Les guerriers de la lumière de Paulo Coelho. 606 curieux se sont glissés sous ces drôles de parapluies. 

Dossier bilan du festival

UN MOT SUR LES PERFORMANCES

Le vendredi 2 décembre, Quelque chose de la peau au Carré, lors du vernissage de l’exposition Cousu Main d’Anne Bothuon, la performance a réuni le guitariste Olivier Mellano et la comédienne Nathalie Richard pour une première rencontre autour d’une lecture musicale imprévisible au sein des sculptures d’Anne Bothuon. Le danseur Jody Etienne recouvert d’une peau confectionnée sur mesure par Anne Bothuon a donné le mouvement à ses êtres immobiles à la surprise de tous.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le jeudi 15 novembre, au Carré, Quelque chose de la performance, nous avons eu le privilège d’accueillir une nouvelle fois le performeur Yann Marussich. L’an passé il nous avait présenté sa performance Bain Brisé, qui avait suscité bien des réactions du public. Cette année nous l’avons invité à nous présenter son travail de performance, au cours d’une conférence, développant les notions de risque, de présence et du rapport à la douleur. Toute l’évolution de son travail commencé il y a plus de vingt ans (dans le monde entier) fut présenté sous forme de diaporama chronologique et commenté. Il présenta également son livre Notes d’inemploi (De la performance), premier ouvrage de la collection du festival, édité par la Cie Lézards Qui Bougent et véritable témoignage de son rapport à la performance et de ses réflexions sur ce qui l’entoure.

 

 

Le jeudi 15 novembre et le vendredi 16 novembre, nous avons eu le plaisir pour la première fois de présenter une performance à la Scène Nationale Bayonne - Sud-Aquitain, Demain, je ne sais plus rien par Sylvain Decure, un road-movie dans un mètre cube tout en finesse et en poésie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le vendredi 16 novembre, à la Maison de la Solidarité Départementale de Bayonne, Quelque chose de sensible, l’émotion fut au rendez-vous lors du vernissage de l’exposition et de la sortie du livre de Gabrielle Duplantier Les Enfants d’Ici. Plus de 170 personnes dont certains enfants de l’école Malégarie étaient présents. Un instant inoubliable de tendresse, pour un clin d’oeil tout spécial aux enfants de nos quartiers, qui en ont été les acteurs et la source d’inspiration. Antoine Bataille a su nous transporter musicalement au coeur de ses petits êtres, ses moments extraits de vie, saisis par Gabrielle Duplantier.

L’exposition Les enfants d’ici a été présentée sur les totems de la ville de Bayonne, place Jacques Portes : dix-huit photographies noir et blanc en grand format extraites du livre, du 2 novembre au 2 décembre 2012. Nous remercions la Fondation Crédit Agricole Pyrénées-Gascogne et la Maison de la Solidarité départementale de Bayonne qui ont rendu possible ces moments autour de Gabrielle Duplantier.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

À 22h45 aux Écuries de Baroja est né le premier Studio New-York du festival. Au mur était diffusée une vidéo. Regard de Soo-Lee sur sa ville de New-York, une traversée visuelle sensible, sans mot sans bruit… Ce voyage n’a été ni écrit, ni pensé; sa seule volonté capturer des moments, du mouvement, des lignes, des humains, des couleurs, des visages, des rythmes, des moments de vie… Un dialogue artistique s’est alors engagé, les musiciens ont posé leurs notes sur ces images qui défilaient sous leurs yeux. Pour cette première, ce sont les musiciens Jé-rôme Favarel et Pierre Marcon qui ont plongé inopinément dans cette aventure. Leur voyage a été ponctué par l’interprétation d’un texte extrait du «Poète à New-York» de Frederico Garcia Lorca par Gianmarco Toto. Une première étape d’une étrange performance. L’enregistrement musical, subtilement assuré par Mika Benet, s’étoffera par l’intervention de plusieurs musiciens au cours des 4 séances d’enregistrement programmées et donnera lieu à un 33 tours avec un arrangement d’Antoine Bataille.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le samedi 17 novembre, Quelque chose de la Pante Humaine, la fille et le petit-fils de Jacques Huet ont offert aux habitants de la Cité Breuer et à tous, une traversée visuelle et sonore dans l’univers de ce grand sculpteur québécois, qu’était leur père. Dans deux appartements du 5 bis, nous avons pu - par des vidéos témoignages, des projections de diapositives, des écrits, des dessins - rencontrer l’artiste, l’écouter et découvrir l’ensemble son oeuvre. L’Office Public de l’Habitat de Bayonne a fortement accompagné cette démarche et participé au bon déroulement de cet événement.

À 18h30, Quelque chose de l’éternel, cette rencontre avec l’artiste s’est concrétisée par le dévoilement de la sculpture La Plante Humaine, que le Cie Lézards Qui Bougent a souhaité offrir aux habitants de la cité Breuer par une donation à l’Office Public de l’Habitat de Bayonne. Daniel Danis, grand auteur et dramaturge québécois, a écrit pour l’occasion un texte faisant part de ses émotions ressenties à travers l’uni-vers de Jacques Huet. Ce poète de la langue a répondu à l’inspiration des lignes et des formes, à travers une performance musicale, orchestrée par Antoine Bataille et ponc-tuée exceptionnellement par la voix de Kristian Frédric. Un hommage vibrant des amis de Jacques Huet à cet artiste qui a toujours voulu faire résonner et vivre ses oeuvres hors des musées et des lieux traditionnels d’exposition pour être à la portée de tous. Un moment bouleversant d’émotions, de beauté et de sens pour nos quartiers.

À 21h au Cinéma Le Royal, cette incroyable journée s’est terminé à Biarritz avec un ciné concert d’exception : Quelque chose du Calvaire! Antoine Bataille a su magnifiquement accompagner la réalisation de Lech Majewski Le Moulin et la Croix, d’après l’oeuvre éponyme de Pieter Bruegel. La tendresse y a côtoyé la violence, la quiétude y a croisé l’angoisse. De ces images sourdes est sortie une musique qui a su mettre en exergue l’intensité des images sans en dénaturer l’écriture du maître. Un moment inoubliable ! 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le dimanche 18 novembre, Quelque chose de masqué. À l’issue de l’atelier de masque neutre animé par Thierry Jozé, les douze participants nous ont proposé une cérémonie au cours de laquelle chaque comédien a été tour à tour l’écho et sa source dans une perpétuelle recherche d’équilibre. Aussi ludique pour le spectateur qu’exigeante pour les masqués, cette performance a explicité la primauté de l’écoute et nous a questionné sur le rôle de l’omni conscience.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le lundi 19 novembre au Chapiteau à Anglet, Quelque chose de la Faim, Ylajali, cette performance a pris sa force dans un texte contemporain inédit et véritable objet poétique, fruit d’une rencontre entre les deux grands écrivains norvégiens Jon Fosse et Knut Hamsun. Mots et musique se sont mêlés pour proposer au spectateur un voyage dans les tréfonds de l’âme et la violence de la Faim. Création portée par la Cie Incandescence.

 

Le mardi 20 novembre, à 18h45 aux Écuries de Baroja, retour au Studio New-york, nouveaux musiciens, nouvelles voix, nouveaux sons pour un moment d’une grande intensité. Julen Achiary est venu se prêter au jeu de l’improvisation, avec à l’interpréta-tion du texte Thierry Jozé et Kristian Frédric. Un moment fougueux de vie, de cris et de rires.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

À 21h aux Colisée à Biarritz, Quelque chose de l’Au-dedans, le butô de Gyohei Zaitsu et la txalaparta de Ttipia Ta Txomin Txalaparta se sont trouvés lors de cette soirée incroyable du festival. De l’improbable, de la magie, de la beauté de l’insaisissable. Tout y était.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le mercredi 21 novembre, au Carré à Bayonne,

Quelque chose de l’Étrange, Antoine Bataille et Thierry Jozé se sont lancés à corps perdu dans l’adaptation de la peau d’Elisa de Carole Frechette. Un moment insolite, tendre et drôle où les artistes étaient suspendus à leurs propres mots s’abandonnant l’un à l’autre minute après minute.

 

 

Le jeudi 22 novembre à 18h45 aux Écuries de Baroja, Studio New-York III. Sébastien Bouhana et Antoine Bataille ont accompagné subtilement cette traversée dans New-York, avec, à la voix, Mariana Kroutlin. Richard Laillier et Isabelle Horovitz ont proposé une oeuvre visuelle vivante en toile de fond comme superposée aux images …

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

À 21h au Kalostrape à Bayonne Quelque chose de la Terre. Trois artistes, trois univers, trois matières se sont croisés. Ils ont fait entendre leur souffle à l’unisson comme une seule personne. Une seule vibration à trois : Robert Kéramsi, Sébastien Bouhana et Xabier Erkizia.

 

Le vendredi 23 novembre à 18h45 aux Écuries de Baroja, Studio New-York IV pour sa dernière session avec Radio Elvis à la guitare, Yan Renaut et Frank André à la batterie et à la trompette. À la voix Nadine Mangeret. Du son, de la sensibilité, du groove… Un beau final pour cette série !

 

 

 

 

 

 

 

À 21h au Carré à Bayonne, Quelque chose de

l’Enfer, moment à part, moment de vide, de calme. Une danse lente et pensée qui vous pénètre au plus profond de vous- même. Cette performance nous a été offerte par Richard laillier, Isabelle Horovitz et Pascal Fleury.

 

Le samedi 24 novembre, Quelque chose de la nuit, une “ fugue bâtarde “ c’est la tentative de faire apparaître une couleur nouvelle et éphémère en croisant di-verses teintes, en combinant violence et tendresse, classique et expérimental. Antoine Bataille a malaxé notes, sons, mots, pour former une pièce musicale ininterrompue, entre composition structurée et libre improvisation, mêlant piano acoustique, claviers électriques et voix par l’intermédiaire de pédales de sampling (sans aucun son pré-enregistré). Les danseurs Isabelle Horovitz et Pascal Fleury étaient présents sur le plateau pour bousculer et déstabiliser le musicien. Radio Elvis a ponctué à la guitare cette première partie. En deuxième partie de soirée “The night of loveless nights“ nous a plongé dans la nuit de Robert Desnos. Cette nuit de plénitude fiévreuse, de transe lucide. Robert Desnos face à lui-même, escorté par ses fantômes jusqu’à la révolte. C’est autant par les mots susurrés, scandés ou chantés, que par les sons, les rythmes, la musique et le dessin que Pierre Guénard (guitare, percussions, chant), Gabriel Dufay (voix), Kristian Frédric, Gianmarco Toto, Richard Laillier (dessin) et Antoine Bataille (piano, claviers, chant) ont déversé ce fleuve de désir, de fracas, de défiance et d’espoir. 

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