top of page

YA BASTA

de Jean Pierre Siméon,   - 21 représentations  - Tournée européenne

France
Luxembourg
2004
Photos Jean-Paul Guimbretière

« Dès les premiers moments de la représentation, nous sommes bousculés, interpellés : choc sonore, agressif, déstabilisant d’une musique assourdissante. Choc visuel d’un décor qui jaillit soudain du néant du plateau : un décor brutalement réaliste dans sa désespérance de bâtiment en ruine au milieu de rien, dans l’évanescence de brumes permanentes. Choc humain de personnages contrastés si typé dans leurs apparences vestimentaire – malade perfusé, « sibérien » engoncé dans sa houppelande, marié voilée, danseuse dénudée – ou l’insistance de leur maquillage surligné. » 

Stéphane Gilbart – La voix du Luxembourg (vendredi 30 janvier 2004).

Le résumé

 

YA BASTA est composé de SOLILOQUES et de STABAT MATER FURIOSA de Jean-Pierre SIMEON.

Les deux textes de Jean-Pierre Siméon sont le reflet de la cruauté de notre monde. Une description de la destruction de l’homme par l’homme. Un bilan terriblement réaliste de la course folle que nous avons entreprise. Cependant, à la destruction, Siméon oppose le sacré de la vie et la force de la poésie. Comme l’eau est condamnée à éteindre le feu, son écriture cherche désespérément à étouffer les rumeurs de la guerre.

L’auteur

JEAN-PIERRE SIMÉON

 

Jean-Pierre Siméon est un poète, romancier, critique et dramaturge français né à Paris (XIIIe) le 6 mai 1950.

Il compose Une œuvre variée : recueils de poèmes, mais également romans, livres pour la jeunesse et pièces de théâtre.

Il collabore à diverses revues de création littéraire (Commune, Jungle, Faites entrer l'infini, Les Cahiers de l’Archipel, etc.) , il écrit dans l’Humanité comme critique littéraire et dramatique.

À partir de 1996, il s’intéresse au théâtre. Pendant six ans « poète associé » au centre dramatique national de Reims à l’invitation de son directeur Christian Schiaretti, il suit ce dernier au théâtre national populaire, à Villeurbanne, d’abord en tant que « poète associé », puis comme dramaturge, par exemple avec sa pièce Stabat Mater Furiosa

En 1986, il crée la semaine de la poésie à Clermont-Ferrand, et devient directeur artistique du Printemps des Poètes de 2001 à 2017.

Lauréat du Prix Apollinaire en 1994, il en est président du jury depuis 2014. Il est membre du jury du prix Robert Ganzo. Avec Andrée Chedid et son petit-fils Matthieu, il initie le prix Andrée Chedid.

En 2000 il est conseiller à la Mission pour l’Art et la Culture du Ministère de l’Éducation Nationale.

En 2012 il produit sur France Culture, à la demande de Blandine Masson, la série Géographie du poème.

Notes du metteur en scène

Jean-Pierre Siméon nous alerte, nous bouscule et nous oblige à nous questionner sur le sens que l’on devrait donner à notre monde. Dans « les soliloques », il nous décrit un monde en perdition, qui peu à peu réduit les êtres en des marionnettes désarticulées, qui malgré tout essayent désespérément de survivre. C’est une guerre moderne et silencieuse, un monde où les seuls rapports sont ceux du jugement et du combat sous toutes ses formes.

Dans « Stabat Mater Furiosa », il pousse un cri, il alerte le monde et toutes ses guerres; il essaye d’arrêter à sa façon « la spirale infernale » Et pour cela, il se sert d’une femme, d’une mère; peut-être espère-t-il réanimer en nous nos « racines premières »

A la destruction, il oppose le sacré de la vie et la force de la poésie. Comme l’eau est condamnée à essayer d’éteindre le feu, son écriture cherche désespérément à étouffer les ru- meurs de la guerre.

C’est pourquoi nous avons désiré monter ces deux textes en- semble, dans un univers sans nom, sans couleurs : six personnages se débattront pour essayer d’y laisser une trace, d’y trouver une « ouverture » si petite soit-elle; mais de la trouver quand même.

Alors que restera-t-il ? Peut-être rien, peut-être les phrases d’un poète qui se seront dressées comme dernier rempart à notre propre bêtise. Bien entendu, il fut un temps où ce combat était considéré comme « noble », aujourd’hui cela résonne souvent comme « has been »; on préfère sur « nos scènes » les recherches formelles, l’esthétique prime, nos mémoires ont effacé So- phocle et Euripide. Le temps est aux divertissements et aux « jeux du cirque »

Alors oui, il est urgent de faire entendre au plus grand nombre cette écriture et de jeter à la face du « monstre » l’énergie du poète.

 

Kristian Frederic

Tournée(s)  :

 

2004 :

Théâtre National du Luxembourg

L’Athanor-Scène Nationale d’Albi

Scène Nationale Bayonne-Sud-Aquitain

La Comédie de Clermont-Ferrand – Scène Nationale

Théâtre Municipal de Cahors

Le Moulin du Roc- Scène Nationale de Niort

Espaces Pluriels – Scène conventionnée Danse-Théâtre – Pau

La production

Produit Par : La Compagnie Lézards Qui Bougent

 

Coproduit Par : Théâtre National du Luxembourg / Scène Nationale De Bayonne / L’athanor / Scène Nationale D’albi Espaces Pluriels / Scène Conventionnée Pau-Béarn Le Moulin Du Roc / Scène Nationale De Niort Compagnie Sweet Move

 

Avec Le Soutien De : La Comédie de Clermont-Ferrand - Scène Nationale / Théâtre Municipal De Cahors / Théâtre du Centaure du Luxembourg / Teeshirt64.Com

L'équipe

 

Texte Jean-Pierre Siméon

Mise en scène Kristian Frédric

Chorégraphe Laurence Levasseur

Assistante mise en scène Valérie Rabinovitch

Dramaturge Kristian Frédric et Annabelle Stéfani

Décor Dagmar Weitze

Création lumière Yannick Anche

Création son Nuss René

Création costumes Anne Bothuon

Coloriste Maud Baron

Distribution Marja-Leena Junker

Katia Scarton-Kim

Annabelle Stéfani

Jacques Roehrich

Georges Salmon

Franck Trillot

Directeur technique Franck Girodo

Responsable intendance Véronique Laupin

Photographe Jean-Paul Guimbretière

Conception Affiches Marie-Céline Hondelatte

Construction décor Théâtre National du Luxembourg

 

Articles de presse
bottom of page