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Bande-Annonce 1'12

BIG-SHOOT

de Koffi Kwahulé  - 66 représentations  - Tournée française et Amérique du nord 

France
Canada
2007
2006
2005

https://rappels.ca/fr

​RAPPELS est un site en évolution qui offre une information détaillée et interactive, sur les productions théâtrales professionnelles du Québec

« (…) Entouré de concepteurs québécois, Kristian Frédric offre un objet quasi parfait, une pièce d’horlo-gerie fine, une machinerie aux rouages impeccablement huilés. Il faut dire que la direction d’acteurs atteint une rigueur et une précision rare. Peu de metteurs en scène d’ici parviennent ou même aspirent à autant d’exactitude. Sébastien Ricard fut rarement aussi sobre, Daniel Parent, aussi sardonique (…) » Christian Saint-Pierre (Le Voir, Jeudi 15 septembre 2005 – Montréal) 

Ils en ont dit…

 

« L’enfer, c’est l’autre. Celui qui nous tient tête. Celui qui nous culpabilise. Celui qu’on déteste…ou qu’on désire.(…) Avec Big shoot, qui vient de prendre l’affiche de la salle Fred-Barry, dans une coproduction franco-québécoise, Koffi Kwahulé tire à bout portant sur la société. Le résultat donne un spectacle assez lourd et violent, parfois troublant, mais surtout déroutant. A l’image de cette pièce cul-de-sac qui soulève beaucoup de questions pour « expliquer les mystères de l’humanité », la mise en scène de Kristian Frédric accentue le choc du récit. Projections vidéo impressionnistes, musique sourde, éclairage blafard, jeu à fleur de peau; Frédric a visiblement travaillé le texte à bras le corps.(…) Je suis sorti de ce spectacle complètement perdu. En me demandant si, vraiment, c’est ainsi que les hommes vivent ? »
Luc Boulanger (La Presse, Mercredi 14 septembre 2005 – Montréal)

« (…) Big Shoot est monté comme un tango extrême entre un bourreau et sa victime. Le bourreau, être imprévisible et fou, cite des extraits de la Genèse en anglais et fredonne des chansons entre deux coups portés à sa victime. Ensemble, ils répètent soigneusement l’exécution – ou peut-être est-ce une reconstitution, on ne sait trop – jusqu’à en faire un objet parfait pour un public avide de sensations fortes, si public il existe encore dans cet univers de fin du monde.(…) Brutale image du monde où aucun des personnages n’incarne le bon, celui sur qui on pourrait se reposer un peu, à défaut de s’identifier. Pas plus la victime que le bourreau n’arrivent à faire naître une parcelle de sympathie chez le spectateur, mais combien ils fascinent à mesure que se révèlent les mécanismes tordus de la folie, qu’elle soit meurtrière ou suicidaire. Une pièce à voir et à entendre pour sa beauté noire, pour son texte qui frappe fort et pour la performance des comédiens. Voilà un spectacle qui fait tourner le sang. (…) ».
Josée Bilodeau (Radio Canada, Jeudi 15 septembre 2005 – Montréal)

« (…) De ce huit clos entre un bourreau et sa victime, de ce face-à-face pesant, naît une émotion dense qui se nourit d’une esthétique parfaite et d’une réaction presque primitive, intuitive, face à la violence. Le beau et le bestial cohabitent.» Rémi Rivière (le Journal du Pays Basque)

« (…) Vous serez emportés dans le maelström de sensations fortes, à la rencontre de votre propre violence, celle qui se cache au tréfonds, la honteuse, que l’on méprise, que l’on nie, et qui, un jour, vous le fait payer au prix fort. Et vous vous sentiez vidé, sonné, mais apaisé comme Daniel Parent et Stéphane Simard, les deux acteurs fous et néanmoins québécois, puissamment mis en scène par un Kristian Frédric pris de passion pour la pièce de Koffi Kwahulé. »
Michèle Solle (le Journal du Pays Basque)

Le résumé

 

JAZ s’appuie sur un texte extrêmement fort et des éléments scéniques et techniques qui créent un univers pictural s’apparentant à un tableau, à une scène cinématographique et qui interpelleront les spectateurs à plusieurs niveaux. Cette création de Kristian Frédric pousse encore plus loin la mixité des médiums (arts de la scène, vidéo, son) et l’utilisation de nouvelles technologies qui sont autant des participants actifs de la mise en scène que des éléments du décor, conçu pour la première fois par le metteur en scène lui-même… 

L’auteur

KOFFI KWAHULÉ

 

Koffi Kwahulé est né en 1956 à Abengourou (Côte d’Ivoire), il est dramaturge, comédien et metteur en scène. Il commence sa formation à l’Institut National des arts d’Abidjan. Titulaire d’une bourse d’état, il poursuit ses études en France, à l’école Nationale Supérieure des arts et des techniques du Théâtre de Paris (rue Blanche). Il obtient un Doctorat d’Études théâtrales à la Sorbonne Nouvelle Paris III. Depuis 1977, il a écrit près d’une vingtaine de pièces de théâtres, certaines sont publiées aux éditions Lansman et Théâtrales. Dès ses premiers textes apparaît une écriture forte, qui dynamite l’usage habituel de la langue : écriture charnelle, conçue dans la violence immédiate que peut avoir l’oralité dans sa dynamique de parole abrupte, écriture musicale, obsédante, brûlante et saccadée comme un rythme enfiévré de jazz. Il reste aujourd’hui l’un des auteurs dramatiques africains les plus joués au plan international. Traduites en plusieurs langues, ses pièces sont créées en Europe, en Afrique, aux États-Unis et au Canada.

Notes du metteur en scène

Une pièce troublante qui a d’abord hanté le metteur en scène Kristian Frédric, séduit par l’écriture coup-de-poing de Koffi Kwahulé, un auteur qui bâtit au-dessus du vide. Une écriture avec des mots qui sonnent et qui prennent leur place comme dans une partition musicale. Une écriture métissée d’un auteur né en Afrique, qui est fasciné par les films américains et le Jazz, mais dont la langue est le français. 

L'équipe

 

Texte Koffi Kwahulé

Mise en scène Kristian Frédric

Distribution

Monsieur Daniel Parent

Stan Stéphane Ricard

 

Concepteurs et collaborateurs artistiques

Conseiller à la dramaturgie Denis Lavalou

Assistante à la mise en scène Dounia Bouhajeb

Scénographie Enki Bilal

En collaboration à la conception du décor Charles-Antoine Roy

En collaboration à la conception des costumes François Saint-Aubin

Création lumière Nicolas Descôteaux

Création sonore Larsen Lupin

Création vidéo Le Bureau officiel

Chorégraphie des combats Huy Phong Doan

Maquillages et tatouages Jean Bégin

Création du visuel et publicité Le Bureau officiel

Traduction des textes en hébreu Hervë Elie Bokobza et Adam Almoni

 

Équipe de production

Direction de production Réjean Paquin (pour Québec)

Coupe des costumes Charles Licha

Couture Louise Deschênes

Accessoires Sylvie Boucher

Atelier de décor Prisme 3

Chargé de projet Martin Ferland

Chef menuisier Jean-Marc Galay

Chef peintre Rémi Bergeron

Effets spéciaux Jean-Marc Riquier

Arme à Feu Cold Blue

 

Équipe de scène

Régisseur spectacle / manipulations éclairages et sons Ghislain Dufour

Régisseur de scène / manipulation vidéos et platea Michel Dussault

Régie technique Francis Laporte (pour le Québec)

Coordination technique de la Salle Fred-Barry François Perrier

Directeur Technique (Lézards qui Bougent) Franck Girodo (pour la France)

Tournée(s)  :

 

2005 : 26 représentations en Amérique du Nord
Création Salle Fred Barry à Montréal Le Périscope à Québec

2006 : 04 représentations en Amérique du Nord
La Nouvelle Scène à Ottawa

2006 : 26 représentations en France
Théâtre Colisée à Biarritz Centre Culturel à Serres Castets Théâtre du Pays de Morlaix Scène Nationale de la Roche-sur-Yon Scène Nationale d’Albi Théâtre municipal de Montauban TAPS à Strasbourg

2007 : 10 représentations en Amérique du Nord
Usine C à Montréal

La production

 

Produit par : Lézards Qui Bougent (France)

 

Coproduit par : Théâtre Denise Pelletier (Québec) / Scène Nationale Bayonne-Sud-Aquitain (France) / Amis du Théâtre Populaire de la Côte Basque (France) / Scène Nationale d’Albi (France)

 

Avec le soutien de : Consulat Général de France à Québec / AFAA (Asso-ciation Française d’Action Artistique) / OARA (Office Artistique de la Région Aquitaine) / Délégation Générale du Québec à Paris / Délégation aux Affaires Européennes et Internationales du Conseil Régional d’Aquitaine / Le service culturel de l’Ambassade de France et l’Alliance française au Canada / Aide à la création d’oeuvres dramatiques de la Direction de la Musique et de la Danse, du Théâtre et des Spectacles (DMDTS) / Université de Pau et des Pays de l’Adour – La Centrifugeuse / Le Journal du pays basque / Le bureau officiel (Québec). 

Photos Nicolas Descôteaux
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