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Orphée et Eurydice

De Glück

2010
Allemagne
Représentation de l'opéra 19'15

Ils en ont dit…


« Tous galvanisés par la direction d’acteurs franche et juste de Kristian Frédric (co-signataire du livret avec Florence Doublet). Celui-ci règle un spectacle d’une belle efficacité, jouant de l’imposant décor imaginé par Bruno de Lavenère – une façade de friche industrielle, parcourue de passerelles et d’escaliers métalliques. Dans ces ambiances cinématographiques, on retrouve souvent la poésie propre à l’art de Koltès. Une poésie froide et lapidaire, procédant davantage des errances des personnages que de leurs mots. Une poésie qui, sans doute, se suffit à elle-même. »

DIAPASON – Emmanuel Dupuy 

« La mise en scène et les décors – ceux de Bruno de Lavenière – ne sont pas sans rappeler les options de Patrice Chéreau. Kristian Frédric cerne les zones d’ombre dans lesquelles évoluent les personnages. La monumentalité des panneaux qui se referment brusquement dans les premières minutes de l’opéra saisit d’emblée. Les trente séquences s’enchainent dans un rythme presque cinématographique – on pense à Wozzeck – jouées sans pathos et avec une tension toujours soutenue. Le viol de Claire que l’on entend sans voir, du dernier étage d’un décor métallique, constitue le point crise du scénario, noué par l’intervention du chœur sur les cris de la jeune femme et une rafale de coups de feu entendus à l’extérieur. »

ResMusica – Michèle Tosi 

« Surtout, la mise en scène très vive de Kristian Frédric, qui a aussi signé le livret avec Florence Doublet, restitue bien l’écriture, acérée et lyrique à la fois, de Bernard-Marie Koltès. Perpétuellement remodelé au gré des trente « séquences » de l’œuvre, le décor conçu par Bruno de Lavenère pour ce Quai Ouest y enferme les personnages dans une étrange danse des morts. »

Concert Classic – Jean-Guillaume Lebrun

« La mise en scène de Kristian Frédric est dans le ton du théâtre de Koltès. La dramaturgie est efficace, même dans ses moments appuyés. »

DNA – Marc Munch

« La mise en scène de Kristian Frédric est dans le ton du théâtre de Koltès. La dramaturgie est efficace, même dans ses moments appuyés. »

DNA – Marc Munch

« Malgré le sujet sombre, la production de Quai Ouest est brillante. La mise en scène de Kristian Frédéric a compris finalement, par son parti pris, que le véritable protagoniste de Quai Ouest est le décor. En effet, par des effet grandioses, le décor immense des docks, des entrepôts et des quais va et vient sur scène, nous opprimant et nous invitant à participer à cette cérémonie de mœurs qui ressemblent tant à celles que les médias divulguent sur les banlieues. Nous avons été conquis par la puissance de cette mise en scène subtile dans la brutalité de ses couleurs, déclinant à merveille les nuances de nuit.»

Classique News – Pedro-Octavio Diaz

« Du grand cinéma, sur grand écran, parfois couleurs, parfois noir et blanc, avec une réalisation fine et délicate »

L’Alsace – Anne Suply

Le résumé

 

Festival international des opéras de Gluck à Nuremberg du 16 au 23 juillet

 

Opéra Orphée et Eurydice

 

Le directeur Peter Theiler de l’opéra de Nuremberg a souhaité réunir trois metteurs en scène européens, Kristian Frédric (France), Andreas Baesler (Allemagne) et Carlo Cerciello (Naples, Italie), pour travailler sur une création d’après l’opéra d’Orphée et d’Eurydice de Gluck.

La grande particularité de ce projet Orpheus@felsen.gaenge outre de rassembler trois créateurs de pays différents est de vouloir jouer cet opéra à 40 mètres sous terre dans les sous-sols historiques de la ville de Nuremberg ! Projet qui bouleverse totalement la vision traditionnelle d’un opéra.

L’opéra le plus célèbre de Gluck a été découpé en différentes stations proposant une déambulation au public dans ce lieu hallucinant tout en tenant bien compte de ses contraintes (par exemple le temps maximum de jeu des musiciens et des autres interprètes sans qu’ils ne se mettent en danger…).

Guido Johannes Rumstadt est en charge de la direction musicale de cet opéra.

Il s’est donné les 17-18-19-20 et 21 juillet 2010 pour 49 représentations à Nuremberg;

 

CETTE CRÉATION A ÉTÉ CO-PRODUITE PAR LE NAPOLI TEATRO FESTIVAL EN ITALIE ET LA SCÈNE NATIONALE SUD-AQUITAIN DE BAYONNE EN FRANCE ET SE DONNERA EN 2011 DANS CES VILLES, AVEC DE NOUVELLES ÉQUIPES À CHAQUE FOIS.

Articles de presse

Notes du metteur en scène

Après que l’on nous ait proposé de participer à cette création d’Orphée et Eurydice, je me suis posé cette première question : Qu’est-ce l’enfer de l’Amour pour la femme aujourd’hui ? Et comment la représenter ?

J’ai voulu tout d’abord créer un lien avec les univers des autres metteurs en scènes et je me suis dit qu’il fallait pour cela le regard décalé de l’enfance avec son insouciance et sa cruauté.  Je n’ai pu m’empêcher de penser à Tim Burton et allez savoir pourquoi à Andy Warhol.

J’ai le souhait d’entraîner les spectateurs dans une vraie descente en enfer. Nous serons plongés dans un univers sonore et visuel où tous nos sens seront sollicités. Pour moi il n’est pas possible de parler de l’enfer de l’amour et de cette quête d’Orphée pour aller extraire du néant la beauté, sans regarder les violences subies par les femmes aujourd’hui.

Car dans un monde où certaines d’entre elles sont prêtes à se faire sauter avec une bombe, en oubliant qu’elles sont porteuses de vie et d’espoir, il est temps de se poser des questions… Et peut-être que Gluck a raison, l’amour et la poésie pourraient peut-être triompher.

 

Kristian Frédric

Les dates

Festival international des opéras de Gluck
à Nuremberg du 16 au 23 juillet

L’opéra Orphée et Eurydice s’est donné les 17-18-19-20 et 21 juillet 2010 pour 48 représentations;
(Représentation toutes les 15 minutes, détail sur : http://www.staatstheater-nuernberg.de/inhalte)

 

Le 17 juillet entre 17h et 19h15 ( 8 représentations )
Le 18 juillet entre 11h et 13h15 ( 8 représentations ) et entre 17h et 19h15 ( 8 représentations )
Le 19 juillet entre 18h et 20h15 ( 8 représentations )
Le 20 juillet entre 18h et 20h15 ( 8 représentations )
et le 21 juillet entre 18h et 20h15. ( 8 représentations )

Durée de chaque représentation : 1h15

 

CETTE CRÉATION A ÉTÉ CO-PRODUITE PAR

LE NAPOLI TEATRO FESTIVAL EN ITALIE

ET LA SCÈNE NATIONALE SUD-AQUITAIN DE BAYONNE EN FRANCE.

L'équipe

 

LA CITÉ DES PEINES : ACTE III
(CIE LÉZARDS QUI BOUGENT / BAYONNE / FRANCE)

Mise en scène et Scénographie : Kristian Frédric
Chef d’orchestre : Guido Johannes Rumstadt
Assistante mise en scène : Ulrike Otter-Hofmann
Assistante scénographe: Iulia Sorina Nistor

Création Story Board : Kristian Frédric assisté de Guillaume Josué et Isabelle Iturria
Voix et traductions : Hiromi Baranton, Odile Peyre, Sylvie et Emilie Smith, Jana Bellamy Barthel

Création costumes (Niqabs) : Guillaume Josué et Isabelle Iturria
Assistés pour accessoire costume de : Sviatlana Pryshyk
Création des costumes : Catharina Bornemann
Assistée de : Dominique Lukenheimer

Création du lustre : Guillaume Josué et Isabelle Iturria
Réalisation de la bande sonore : Kristian Frédric, Bruno Sono, Xabi Pellarini de Laguna Records et Boris Brinkmann
Assistée de: Evelyn Pohmer

Réalisation des films : Kristian Frédric et Boris Brinkmann
Assistée de: Evelyn Pohmer
Actrices pour tournage : Natalia Golubova, Jasmin Knop, Sara Stopp
Création lumière tournage :  Karlheinz Kornberger
Création maquillage et coiffure pour tournage : Helke Hadlich
Accessoires pour tournage : Urda Hülsmeier

Orphée : Ingyeom Kim
Eurydice : Caren Maxerath
L’Amour : Friederike Mauss

La petite fille : Natalia Golubova
Châron : Bernd Adel
Les danseuses : Jasmin Knop, Sara Stopp, Jenny Zoladkiewicz, Eva Lehnerer, Claudia Sehrer,  Andrea Feuchten-berger

Création lumière : Olalf Lundt, Karlheinz Kornberger
Création maquillage et coiffure: Helke Hadlich,
Accessoires: Urda Hülsmeier

Répétition de l'opéra 17'54
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