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[COUP DOUBLE À LA DUCASSE]

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Au nom des femmes :

Olympe de Gouges

 

Née à Montauban le 7 mai 1748, Marie Gouze se marie à dix-sept à un homme qui la dégoûte : au bout de quelques années, elle déserte le domicile conjugal en emmenant son fils, monte à Paris et se donne un nouveau nom : Olympe de Gouges.

Elle mène une vie libre et ne manque pas d’argent, grâce à ses nombreux amants. Elle se met à fréquenter écrivains et philosophes et monte même sa propre troupe de théâtre. Sa première pièce dénonce l’esclavage, puis elle multiplie les écrits politiques  pour proposer des reformes de la société. En 1791, elle écrit une Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne pour protester contre l’inégalité des droits entre les sexes : « La femme a le droit de monter sur l’échafaud ; elle doit avoir également celui de monter à la tribune. »

En 1793, elle dénonce les excès de la révolution. Elle est arrêtée pour avoir demandé le retour à la monarchie constitutionnelle. À 45 ans, elle est guillotinée après ces derniers mots : « Enfants de la patrie, vous vengerez ma mort. »

Elle est désormais considérée comme la première féministe française.

Figaro, un valet contestataire

 

Ce personnage né de la plume de Beaumarchais (1732-1799), est le héros de trois de ses pièces : Le Barbier de Séville, (1775) Le Mariage de Figaro, (1784) La Mère coupable. (1792)

C’est un valet, et comme tous les valets de théâtre il est débrouillard et moqueur. Mais, quelques années avant la révolution française, il est aussi celui qui conteste l’ordre social : membre du Tiers-État, il supporte mal l’orgueil des nobles qui se prétendent supérieurs malgré leur inutilité manifeste. Les Lumières qui donnent leur nom au XVIII° siècle invitent à la critique et à la liberté. C’est ainsi que dans le Barbier de Séville, c’est le valet, et non son maître, qui tient le premier rôle. Si le comte Almaviva, malgré sa prétention, reste sympathique dans cette première pièce, dans la seconde (Le Mariage de Figaro), il est devenu odieux : ses mœurs sont ceux d’une caste de privilégiés mais il sera heureusement tourné en ridicule par celui à qui il prétendait voler la fiancée et qui se révoltera contre cette injustice. Il est fini, le temps où le valet mettait sa ruse au service de son maître : il s’occupe désormais de ses propres intérêts.

Pourtant, les grands seigneurs ont beaucoup ri devant les pièces de Beaumarchais. Ils n’ont pas compris que Figaro affirme que les hasards de la naissance ne donnent aucun droit : la destinée d’un homme ne doit tenir, désormais, qu’à son seul mérite.

DIVAGATION POÉTIQUE
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