

DU VERISME AUX LUMIERES DE LA MOSTRA
On dit que l’opéra vériste a révolutionné l’opéra, et pour cause
L’épopée d’Erasmus+ est née en 2024, à l’occasion d’une première mobilité à Pavia, comme naissent souvent les grandes aventures : presque par jeu, presque par nécessité, mais surtout par passion.
Kristian Fredric, metteur en scène-voyageur, y inaugurait alors un carnet de bord atypique — à mi-chemin entre journal artistique, roman picaresque et fresque baroque — où la réalité du quotidien se mêlait à la poésie, au théâtre… et à un certain perroquet incontrôlable nommé Roudoudou.
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Ce premier chapitre racontait l’immersion dans l’univers du Teatro Fraschini, la découverte d’une maison d’opéra italienne, ses rituels, ses codes, ses artisans, ses lumières et ses fantômes. L’expérience y prenait des airs de navigation fantastique : entre émerveillement et chaos, discipline et extravagance, création et imprévus. Mais au cœur de cette aventure, une vérité s’imposait déjà : partir en mobilité, c’est accepter que le monde devienne plus vaste, plus mouvant, plus vivant.
En octobre 2025, alors que s’ouvre une deuxième mobilité à Pavia, L’épopée reprend son souffle et grandit.
Le récit s’approfondit, se déploie, devient plus ample encore. La plume est plus affirmée, la dramaturgie plus précise, l’humour plus insolent, la poésie plus vibrante.
Les répétitions, les rencontres humaines, les visions artistiques, la mémoire du théâtre et l’histoire de l’opéra s’y trament en un tissage riche, où l’intime rejoint l’universel. Et bien sûr, Roudoudou — créature mythologique à plumes — revient, plus incontrôlable que jamais, comme la métaphore vivante de tout ce qui échappe, surprend, dérange, inspire.
Ce projet, dans son ensemble, n’est ni un simple journal de mobilité, ni un roman, ni un reportage : c’est un pont.
Un pont entre deux années, deux voyages, deux Pavia.
Un pont entre pédagogie, création et imaginaire.
Un pont entre l’art de la mise en scène et l’art de vivre l’ailleurs.
Il témoigne de ce que permet Erasmus+ lorsqu’on le laisse devenir un véritable terrain d’exploration : une ouverture culturelle, oui, mais aussi un déplacement intérieur, une manière de réinventer son métier, sa sensibilité, sa relation aux lieux, aux œuvres et aux humains.
L’épopée d’Erasmus+ est donc le récit d’un apprentissage qui se poursuit, d’un regard qui évolue, d’un artiste qui se transforme
— et d’un perroquet qui refuse catégoriquement d’être laissé à terre.
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